Lavage des mains en milieu scolaire au Niger : un geste vital trop souvent négligé

🖐️ Une habitude simple qui peut sauver des vies

Chaque jour, des milliers d’enfants au Niger mangent, jouent, partagent leurs affaires… souvent sans se laver les mains.
Et dans de nombreuses écoles rurales, il n’existe ni point d’eau, ni savon, ni même un message de prévention affiché.

Pourtant, le lavage des mains est l’un des gestes les plus puissants contre les maladies infectieuses. En 2025, il est plus que jamais une urgence sanitaire scolaire.


📉 Un constat préoccupant dans les établissements

  • Moins de 30 % des écoles primaires ont un point d’eau fonctionnel
  • Le savon est absent dans plus de 80 % des cas
  • Les élèves ne sont jamais sensibilisés aux moments critiques pour se laver les mains (avant les repas, après les toilettes)
  • Maladies diarrhéiques, parasitoses, et infections cutanées sont en hausse

📌 Un enfant qui ne se lave pas les mains est trois fois plus exposé aux maladies.


🦠 Ce que le lavage des mains permet d’éviter

  • Diarrhée infectieuse
  • Choléra
  • Infections respiratoires (rhume, grippe, pneumonie)
  • Conjonctivite, gale, parasitoses cutanées
  • Propagation des germes entre camarades de classe

🎯 C’est l’action la plus rentable en santé publique : coût minimal, impact maximal.


🚫 Les raisons pour lesquelles les enfants ne le font pas

  • Pas d’eau à proximité des toilettes
  • Manque de savon, ou de récipient propre
  • Aucune routine instaurée dans la classe
  • Absence de modèles : les enseignants eux-mêmes ne montrent pas l’exemple
  • Confusion entre “être sale” et “être malade” : les enfants pensent que l’eau seule suffit

🧽 Ce que chaque école peut mettre en place, même avec peu de moyens

  • Installer un seau avec robinet + récipient de récupération d’eau
  • Fournir du savon local ou cendre propre
  • Créer des routines de lavage collectif avant les repas
  • Afficher des posters illustrés et chants éducatifs
  • Nommer des “ambassadeurs hygiène” parmi les élèves

L’école est un lieu d’apprentissage — mais aussi un terrain de santé publique.


Ce ne sont pas les bactéries qui manquent dans les écoles…
Ce sont les réflexes simples pour les arrêter.

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