🌾 Quand le climat bouleverse l’assiette
Au Niger, la nourriture dépend directement de la pluie.
Mais en 2025, avec les sécheresses prolongées, les saisons imprévisibles et les inondations soudaines, l’agriculture de subsistance ne suffit plus à nourrir les familles.
Le lien entre changement climatique et insécurité alimentaire n’est plus théorique : il se mesure dans les ventres vides.
📉 Une réalité documentée, mais en aggravation
- Diminution des rendements agricoles de base (mil, sorgho, niébé)
- Disparition progressive des zones de pâturage → conflits entre éleveurs et cultivateurs
- Hausse des prix des denrées de base en zone urbaine
- Recul de la diversité alimentaire : moins de légumes, moins de protéines
- Accroissement de la malnutrition chronique, surtout chez les enfants et les femmes enceintes
🎯 Quand les pluies arrivent trop tard ou trop tôt… c’est tout le calendrier alimentaire qui s’effondre.
🔥 Le climat attaque sur tous les fronts
- Sécheresse → baisse des cultures → insécurité alimentaire
- Inondation → destruction des récoltes → dépendance à l’aide alimentaire
- Températures extrêmes → baisse de la productivité → épuisement physique des travailleurs agricoles
- Déplacement climatique → perte des repères de production traditionnelle
📌 Les petits producteurs, qui sont le cœur nourricier du pays, sont aussi les plus vulnérables.
🧭 Des réponses locales à renforcer
- Promotion de cultures résistantes à la sécheresse
- Création de banques de semences locales
- Systèmes d’alerte climatique communautaire
- Développement de jardins maraîchers familiaux en saison sèche
- Renforcement des programmes de nutrition d’urgence dans les zones rouges
Mais sans vision à long terme, ces efforts restent dispersés et insuffisants.
Quand le climat devient instable, il ne faut pas seulement s’adapter :
il faut aussi protéger la capacité de chacun à produire, partager et manger.