En 2025, les personnes âgées au Niger sont encore laissées-pour-compte. Découvrez les raisons d’un système gériatrique en crise et les pistes d’espoir.
👵 Une population vieillissante, sans accompagnement adapté
Le Niger est souvent présenté comme un pays jeune — mais des centaines de milliers de personnes âgées y vivent aujourd’hui dans l’ombre, sans soins adaptés, sans suivi médical spécifique, et sans reconnaissance institutionnelle.
En 2025, les soins gériatriques — c’est-à-dire les soins spécifiquement destinés aux personnes âgées — n’existent pratiquement pas dans les politiques de santé publique du pays.
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📉 Les réalités du vieillissement non pris en charge
- Douleurs chroniques (arthrose, rhumatismes) sans traitement adapté
- Hypertension et diabète non diagnostiqués ni suivis
- Troubles cognitifs et isolement social considérés comme “normaux”
- Chutes fréquentes sans rééducation ni appareillage
- Dépression liée à l’abandon familial ou au veuvage passée sous silence
🎯 Les personnes âgées sont souvent dépendantes, oubliées, et invisibles dans les centres de santé.
🏥 Pourquoi les soins gériatriques sont encore absents ?
- Aucun service hospitalier dédié à la gériatrie
- Manque de formation des soignants aux pathologies du vieillissement
- Poids culturel : “les vieux doivent souffrir en silence”
- Priorités sanitaires tournées vers la santé infantile et maternelle
- Absence de programmes sociaux de soutien à la dépendance
📌 En santé comme en société, vieillir ne devrait jamais signifier disparaître.
🧭 Ce que le Niger peut mettre en place progressivement
- Former les agents de santé communautaires à l’écoute et au dépistage gériatrique
- Intégrer les bilans de santé des personnes âgées dans les campagnes mobiles
- Créer des espaces de consultation dédiée aux plus de 60 ans
- Soutenir les aidants familiaux par des sessions d’information et de répit
- Promouvoir la place des aînés dans les communautés (écoute, transmission)
Vieillir dignement, c’est recevoir des soins adaptés.
Mais c’est aussi être regardé autrement : non comme un fardeau… mais comme une mémoire vivante.